C'est l'heure d'acheter quelques souvenirs, même si nous n'avons pas envie de repartir!
Nous louons donc un scooter "Chez Didier", à la pointe sud de l'île Sainte Marie, scooter un poil capricieux ( un modèle chinois comme beaucoup) , sans vitesses, au démarrage difficile, et surtout très bruyant !
Nous passons la journée à la capitale Ambifotatra, et la saison des pluies arrive, la journée sera bien pluvieuse
Nous mangeons au restaurant que nous avons préféré à Ambifotatra: "Chez Aline":
Sur la photo, le restaurant, c'est la partie en bois marron.Bon d'accord ça ne ressemble pas aux devantures de restaurants en France, mais vraiment il est sympa, bien décoré et on y mange très bien
"Chez Aline", tous les plats sont à 9000 ar ( un peu moins de 4€) sauf les "camarons" à 15 000ar
Il y a un délicieux poisson sauce coco, ou crevettes, ou gambas..avec l'accompagnement et la sauce de son choix.
Pour les souvenirs, l'île n'est heureusement pas envahie de touristes donc il y a peu de boutiques.
Nous avons acheté plein de trucs chez "MAKI Company"
Ici beaucoup de souvenirs sont faits en bois, souvent en bois rouge.
lundi 3 novembre 2008
dimanche 2 novembre 2008
Pas génés les makis !
Au retour de notre balade, des lémuriens sont en train de visiter l'hôtel !
On les appelait à tort "maki, mais il s'agit en fait d'une autre espèce de lémuriens, des "varikandanä" ("maki" c'est plus facile à dire !).
On ne sait pas vraiment s'ils étaient sauvage où s'ils étaient les "animaux de compagnie" d'un hôtel proche, mais en tout cas c'étaient pas des timides !
En fait, ces lémuriens sont des animaux très curieux et pas du tout effrayés par l'homme.
Pendant que l'un se gratte consciencieusement le ventre sur un panneau de métal...
... un autre décide de visiter un des bungalows:
On les appelait à tort "maki, mais il s'agit en fait d'une autre espèce de lémuriens, des "varikandanä" ("maki" c'est plus facile à dire !).
On ne sait pas vraiment s'ils étaient sauvage où s'ils étaient les "animaux de compagnie" d'un hôtel proche, mais en tout cas c'étaient pas des timides !
En fait, ces lémuriens sont des animaux très curieux et pas du tout effrayés par l'homme.
Pendant que l'un se gratte consciencieusement le ventre sur un panneau de métal...
... un autre décide de visiter un des bungalows:
Football Football
En poursuivant notre exploration de l'île, on croise une famille sur un petit sentier
On entend des chants dans la direction où ils vont, on décide donc de les suivre !
Et on a bien fait: on tombe en plein milieu du match de foot opposant le "FC Sainte-Marie" (en bleu) à ... (on n'a pas compris qui était l'autre équipe en fait!).
Les moyens sont plus que sommaire (aucun marquage au sol, un terrain "vallonné" avec des trous de sable, 3 bouts de bois pour les cages, pas de filet)...
... mais l'ambiance est d'enfer, jugez plutôt:
On entend des chants dans la direction où ils vont, on décide donc de les suivre !
Et on a bien fait: on tombe en plein milieu du match de foot opposant le "FC Sainte-Marie" (en bleu) à ... (on n'a pas compris qui était l'autre équipe en fait!).
Les moyens sont plus que sommaire (aucun marquage au sol, un terrain "vallonné" avec des trous de sable, 3 bouts de bois pour les cages, pas de filet)...
... mais l'ambiance est d'enfer, jugez plutôt:
Balade dans l'île aux Nattes
Après notre matinée en plongée, nous partons l'après midi nous balader à travers cette petite île qui ressemble à une carte postale..
Au début de notre séjour nous étions allé voir à la pointe sud de l'île Sainte Marie, à quoi elle ressemblait. L'île n'est accessible que par bateaux ou pirogues:
A la pointe sud, comme sur l'île aux Nattes, le sable est blanc, il y a quelques étoiles de mer bien jolies
Nous marchons donc en suivant la mer...
Un cocotier qui fait rond point ( il n'y a pas de véhicules motorisés dans l'île!) :
On aperçoit la côte de l'île Sainte Marie en face:
Placardé sur plein de cocotiers, une affiche:
"Samedi 8 Novembre à21h [ Hélas on sera plus là!! ]
8h de temps
sur la piste
jusqu'à LOB
Autour de flamme Fling's
génération du 2008
à Las Vegas
"Case à Beby"
Ambiance 1000 fois plus!"
Mais comme partout ici, le paysage change très vite! nous entrons à l'intérieur de l'île et nous croisons un zébu dans les rizières ( on a mangé du steack de zébu c'est très bon!)
On passe dans un petit village, il y a affiché "boissons hygiéniques", comme sur d'autres épiceries de la capitale
On continue notre balade dans l'île aux Nattes, la végétation est abondante et il y a pas mal de rizières, le chemin est minuscule, on ne sait pas trop où aller aux intersection mais on ne va pas se perdre sur cette île:
Au début de notre séjour nous étions allé voir à la pointe sud de l'île Sainte Marie, à quoi elle ressemblait. L'île n'est accessible que par bateaux ou pirogues:
A la pointe sud, comme sur l'île aux Nattes, le sable est blanc, il y a quelques étoiles de mer bien jolies
Nous marchons donc en suivant la mer...
Un cocotier qui fait rond point ( il n'y a pas de véhicules motorisés dans l'île!) :
On aperçoit la côte de l'île Sainte Marie en face:
Placardé sur plein de cocotiers, une affiche:
"Samedi 8 Novembre à21h [ Hélas on sera plus là!! ]
8h de temps
sur la piste
jusqu'à LOB
Autour de flamme Fling's
génération du 2008
à Las Vegas
"Case à Beby"
Ambiance 1000 fois plus!"
Mais comme partout ici, le paysage change très vite! nous entrons à l'intérieur de l'île et nous croisons un zébu dans les rizières ( on a mangé du steack de zébu c'est très bon!)
On passe dans un petit village, il y a affiché "boissons hygiéniques", comme sur d'autres épiceries de la capitale
On continue notre balade dans l'île aux Nattes, la végétation est abondante et il y a pas mal de rizières, le chemin est minuscule, on ne sait pas trop où aller aux intersection mais on ne va pas se perdre sur cette île:
Plongée sous marine
Le lendemain nous avions rendez vous à 11h-11h30-11h45 environ ( on est à Madagascar, donc "mora mora") sur la plage jute à côté du Maningory, avec "IL BALENOTTERO" le club de plongée de l'île Sainte Marie, dirigé par Maximo Felice et sa femme Claudia, qui ont grandement participé aux expéditions de Barry Cliford ici, notamment à la recherche de l'épave du navire du capitaine Kidd et qui sont cités dans son livre ( voir l 'article sur le cimetière des forbans ) .
L'emblème est une baleine et son baleineau, on voit d'ailleurs beaucoup de photos et dessins de baleines un peu partout ici..normal, pendant l'hiver austral (de juillet à septembre); les baleines "megaptera" arrivent de l'antarctique par centaines le long des côtes de Sainte Marie, et restent dans le canal entre l'île et Madagascar pour se reproduire. Ce sont des baleines de 15-18m de long, spectaculaires! Nous espérons un jour revenir à cette période pour pouvoir les voir, car on est en novembre, elles sont parties..
Le bateau de Max que nous avions aperçu à "la Crique", le "White Shark":
Max a aussi formé des moniteurs malgaches, et nous avons eu Johnatan et un autre moniteur malgache pour faire notre baptème de plongée!
En France, les baptêmes de plongée se pratiquent surtout en piscine à 3-6m maximum..
Nous, nous étions à la barrière de Corail de l'île aux nattes, très riche en faune et en flore! nous sommes allés à 8m de fond pendant bien une heure, c'était...FANTASTIQUE !!
Les deux moniteurs, très pro et sympas nous ont d'abord expliqué comment marche l'équipement, il y a plein de boutons à gauche à droite, c'est un peu compliqué! mais ils étaient là pour nous aider et nous avions juste à profiter de notre première plongée dans l'océan indien.
Il a fallu apprendre à bien respirer sous l'eau ( il faut être très calme pour y arriver), dépressuriser...mais c'est allé très vite car nous avons été de suite épatés par ce que nous avons vu dans le massif de corail où nous étions!
Image provenant du site http://www.ilbalenottero.com , qui montre un petit aperçu du fond marin là où nous étions...
Oliv a aperçu un poisson porc épic qui se planquait dans les rochers!
(photo prise sur internet car snif notre appareil photo n'allait pas sous l'eau..)
et Mimi suivait les "Moorish-Idol":
et des curieux poissons rouges...
Il y avait plein d'autres poissons, dont ceux cités dans l'article sur "La Crique"
Deux images trouvées sur internet qui référencent les poissons que nous avons vu où qui vivent dans le coin:
image 1
image2
L'emblème est une baleine et son baleineau, on voit d'ailleurs beaucoup de photos et dessins de baleines un peu partout ici..normal, pendant l'hiver austral (de juillet à septembre); les baleines "megaptera" arrivent de l'antarctique par centaines le long des côtes de Sainte Marie, et restent dans le canal entre l'île et Madagascar pour se reproduire. Ce sont des baleines de 15-18m de long, spectaculaires! Nous espérons un jour revenir à cette période pour pouvoir les voir, car on est en novembre, elles sont parties..
Le bateau de Max que nous avions aperçu à "la Crique", le "White Shark":
Max a aussi formé des moniteurs malgaches, et nous avons eu Johnatan et un autre moniteur malgache pour faire notre baptème de plongée!
En France, les baptêmes de plongée se pratiquent surtout en piscine à 3-6m maximum..
Nous, nous étions à la barrière de Corail de l'île aux nattes, très riche en faune et en flore! nous sommes allés à 8m de fond pendant bien une heure, c'était...FANTASTIQUE !!
Les deux moniteurs, très pro et sympas nous ont d'abord expliqué comment marche l'équipement, il y a plein de boutons à gauche à droite, c'est un peu compliqué! mais ils étaient là pour nous aider et nous avions juste à profiter de notre première plongée dans l'océan indien.
Il a fallu apprendre à bien respirer sous l'eau ( il faut être très calme pour y arriver), dépressuriser...mais c'est allé très vite car nous avons été de suite épatés par ce que nous avons vu dans le massif de corail où nous étions!
Image provenant du site http://www.ilbalenottero.com , qui montre un petit aperçu du fond marin là où nous étions...
Oliv a aperçu un poisson porc épic qui se planquait dans les rochers!
(photo prise sur internet car snif notre appareil photo n'allait pas sous l'eau..)
et Mimi suivait les "Moorish-Idol":
et des curieux poissons rouges...
Il y avait plein d'autres poissons, dont ceux cités dans l'article sur "La Crique"
Deux images trouvées sur internet qui référencent les poissons que nous avons vu où qui vivent dans le coin:
image 1
image2
Nous sommes restés 1h à 8m de fond mais on aurait dit que c'est passé en 5 minutes tellement c'était génial et qu'il avait autour de nous plein d'animaux rigolos.
Nous avons hâte de refaire de la plongée! mais bien sûr, pas en piscine, dans un fond marin aussi riche en faune et en flore que celui là.
Nous avons hâte de refaire de la plongée! mais bien sûr, pas en piscine, dans un fond marin aussi riche en faune et en flore que celui là.
samedi 1 novembre 2008
Hôtel "Maningory"
Aujourd'hui, c'est transfert d'hôtel: direction l'île aux nattes (au sud) où on va passer nos 3 dernières nuits à l'hôtel "Maningory".
L'hôtel "La Crique" nous transfert à l'aéroport (le trajet en voiture dure une heure, avec 35km/h en moyenne sur la "route-piste" très abimée, et pendant la route, un poulet n'a pas regardé avant de traverser..) où nous attendons quelques heures qu'un avion arrive et que l'hôtel "Maningory" vienne chercher des clients. On profite de cette attente pour se remettre de notre journée de la veille.
Un petit coup de bateau et nous voila à notre dernier bungalow:
L'hôtel Maningory est plus cher, mais plus confortable que "La Crique" (on a l'eau chaude!)...
... on l'a même préféré au "Lakana", qui était beaucoup plus cher !
Notre bungalow est face à la mer, sur une plage magnifique:
Un peu dur dormir cette première nuit: le bruit de la mer (marée haute + la barrière de corail plus proche donc plus de vagues), les chiens qui se battent devant le bungalow et les lémuriens dans les arbres alentours, en pleine période de reproduction (c'était le printemps là-bas !).
L'hôtel "La Crique" nous transfert à l'aéroport (le trajet en voiture dure une heure, avec 35km/h en moyenne sur la "route-piste" très abimée, et pendant la route, un poulet n'a pas regardé avant de traverser..) où nous attendons quelques heures qu'un avion arrive et que l'hôtel "Maningory" vienne chercher des clients. On profite de cette attente pour se remettre de notre journée de la veille.
Un petit coup de bateau et nous voila à notre dernier bungalow:
L'hôtel Maningory est plus cher, mais plus confortable que "La Crique" (on a l'eau chaude!)...
... on l'a même préféré au "Lakana", qui était beaucoup plus cher !
Notre bungalow est face à la mer, sur une plage magnifique:
Un peu dur dormir cette première nuit: le bruit de la mer (marée haute + la barrière de corail plus proche donc plus de vagues), les chiens qui se battent devant le bungalow et les lémuriens dans les arbres alentours, en pleine période de reproduction (c'était le printemps là-bas !).
vendredi 31 octobre 2008
Cyclismse
Aujourd'hui, on profite de notre dernier jour complet à "La Crique" pour aller explorer la pointe Nord de l'île (phare d'Albrand, piscines naturelles...).
On nous avait prévenu que, dans la partie nord, ce n'est plus une route ni même une piste: c'est plutôt un chemin caillouteux! En général, les gens y vont en 4x4 ou en moto-cross... mais comme on ne sait pas piloter de moto-cross, on a pris des VTT à l'hôtel et c'est parti pour environ 30 km !60km aller retour
Malgré quelques côtes, les premiers kilomètres se passent très bien, on en profite pour photographier le paysage:
Mais au bout d'un moment, on commence à comprendre pourquoi les autres gens utilisent un véhicule motorisé ! Le soleil est à son zénith (pas de nuages ce jour là) et les côtes s'enchainent... on commence à bien tirer la langue et on ne pense plus trop aux photos !
Par contre, en vélo, on profite beaucoup plus du trajet: des paysages bien sûr mais surtout des villages qu'on traverse où on est facilement interpelé par des habitants, qui ont souvent envie de discuter !
En effet, Madagascar à une tradition francophone mais le malgache est redevenu la langue officielle. Du coup, les anciens parlent français mais n'ont pas trop l'occasion de pratiquer (surtout dans ces villages moins touristiques du nord)... on sent que ça leur fait plaisir de papoter un peu avec nous dans la langue de Molière !
C'est ainsi qu'on a fait la rencontre de Norbert, au village d'Anivorano, qui nous raconte les problèmes de corruption dans la distribution de l'aide alimentaire et nous parle de son passé de marin.
On fait aussi la connaissance de Christian, instituteur au village d'Ifotatra qui nous raconte son métier, sa famille et surtout semble fier de nous montrer sa connaissance de la géographie française (et oui, quand lui était élève, l'influence française était beaucoup plus forte et on lui apprenait "nos ancêtres les gaulois" ...).
La fin du trajet est très TRES difficile. Quelques kilomètres avant de toucher au but (~12h), nous sommes interpelé par Antoine, qui tient un restaurant et loue quelques bungallows au bord de la route. Après son petit argumentaire pour nous expliquer que ses concurents (à quelques km, juste à côté des piscines naturelles) sont des nazes, on décide de manger là au retour, on passe commande et on lui prend une bouteille d'eau pour affronter les 10 kilomètres restant.
C'est pendant ces derniers kilomètres (toujours beaucoup de montés) qu'on se rend compte qu'on est vraiment épuisés... mais on arrive enfin à la pointe nord.
On est tellement impatients de se tremper qu'on a pas le courage d'aller jusqu'au piscines: on se jette dans le premier bout de mer accessible !
Cette fois, on pense aux photos:
Requinqués par ce petit bain, retour sur les vélos, direction "Chez Antoine". Là on commence vraiment à s'inquiéter: on meurt de faim et on se demande si on arrivera à rentrer à l'hôtel!
Chaque chose en son temps, d'abord: manger.
(le panneau, c'est une nageoire de baleine)
Au menu: salade de papaye, poisson coco avec riz et frites de patates douces et beignets de bananes. Antoine nous fait la conversation: son passé de marin (lui aussi) et ses soucis avec ses fameux concurrents au nord !
L'épisode de l'addition mérite d'être raconté en détails:
On est bien rassasié mais il ne faut pas tarder à partir, on a encore beaucoup de route et la nuit tombe vite ici. On va donc payer (toujours un peu stressés par les kilomètres restant).
Antoine: Ca fait 19000 ariarys... (un peu plus de 8€)
Moi: On va vous prendre une bouteille d'eau en plus.
Antoine: Houla !
... Antoine nous donne une bouteille, sort une feuille et un crayon, et comence à poser son addition...
... réflexion intense... environ 5 min...
Antoine: Bon, donc ça nous fait 21200 ariarys.
Moi: Voila 25000 !
... grand soupir d'Antoine...
Antoine: Pfoulala, c'est compliqué la monnaie !
... Il repart pour poser son nouveau calcul, ça risque d'être encore un peu long...
Nous: Ca fait 4800 de monnaie !
(oui, on s'est planté de 1000, mais on était vraiment crevés aussi !)
... vu son sourire, Antoine à l'air ravi qu'on lui épargne de faire une soustraction!
Antoine: Hé, hé ! C'est compliqué la monnaie !
... Il farfouille derrière son comptoir et y trouve 1 ou 2 billets... le compte n'y est pas.
... Nouveau soupir...
Antoine: Pfiou, c'est compliqué la monnaie!
... Il sort de derrière son comptoir, grimpe sur une chaise et fouille entre les poutres et le toit en tôle de son resto... il en tire quelques billet de plus, recompte... toujours pas le compte!
Alors il commence à tourner dans son restaurant en cherchant un peu partout... pas d'autres billets en vue...
Nous: Non mais vous embettez pas, on a vu que vous produisiez de la vanille derrière l'hôtel, vous n'avez qu'à nous rendre la monnaie en vanille !
Grand sourire d'Antoine !
Antoine: Ha ben oui! Parce que c'est compliqué la monnaie !
Il sort, va voir les vendeuses de vanille qui se reposaient à l'ombre dehors, puis il revient avec une énorme poignée de vanille!
Antoine: Et voilà !
Nous: Le compte est bon !
Le moral remonté par l'épisode, on repart, pas de temps à perdre: le soleil commence à descendre !
Sauf que c'est dur d'être pressé à Madagascar: quand on repasse à Ifotatra, Christian est toujours devant sa case et nous interpelle de nouveau !
Il tient absolument à nous faire visiter sa case et à poursuivre la discussion. Ca à tellement l'air de lui faire plaisir qu'on cède. Il nous raconte ses correspondances et sa passion pour toutes ces petites choses qu'il reçoit de France: une carte postal du Mont-Gerbier-de-Jonc, sa correspondance avec le maire de St-Priest (jumelée avec Ifotatra).
On lui donne notre adresse, on prend la sienne et on lui promet de lui écrire. Ca a vraiment l'air de lui faire plaisir, il nous fait cadeau de tout ce qu'il a en clous de girofle.
Et puis on repart (le commence baisse dangeureusement). Les gens que l'on croise dans les villages ont l'air encore plus souriants, les gamins sortent des cases pour nous faire de grands "bonjour"... du coup on a du mal à être inquiets pour notre trajet retour !
Finalement, tout est bien qui finit bien: on arrive à "La Crique" juste avant la nuit (mais vraiment juste !), épuisés, mais heureux!
On nous avait prévenu que, dans la partie nord, ce n'est plus une route ni même une piste: c'est plutôt un chemin caillouteux! En général, les gens y vont en 4x4 ou en moto-cross... mais comme on ne sait pas piloter de moto-cross, on a pris des VTT à l'hôtel et c'est parti pour environ 30 km !60km aller retour
Malgré quelques côtes, les premiers kilomètres se passent très bien, on en profite pour photographier le paysage:
Mais au bout d'un moment, on commence à comprendre pourquoi les autres gens utilisent un véhicule motorisé ! Le soleil est à son zénith (pas de nuages ce jour là) et les côtes s'enchainent... on commence à bien tirer la langue et on ne pense plus trop aux photos !
Par contre, en vélo, on profite beaucoup plus du trajet: des paysages bien sûr mais surtout des villages qu'on traverse où on est facilement interpelé par des habitants, qui ont souvent envie de discuter !
En effet, Madagascar à une tradition francophone mais le malgache est redevenu la langue officielle. Du coup, les anciens parlent français mais n'ont pas trop l'occasion de pratiquer (surtout dans ces villages moins touristiques du nord)... on sent que ça leur fait plaisir de papoter un peu avec nous dans la langue de Molière !
C'est ainsi qu'on a fait la rencontre de Norbert, au village d'Anivorano, qui nous raconte les problèmes de corruption dans la distribution de l'aide alimentaire et nous parle de son passé de marin.
On fait aussi la connaissance de Christian, instituteur au village d'Ifotatra qui nous raconte son métier, sa famille et surtout semble fier de nous montrer sa connaissance de la géographie française (et oui, quand lui était élève, l'influence française était beaucoup plus forte et on lui apprenait "nos ancêtres les gaulois" ...).
La fin du trajet est très TRES difficile. Quelques kilomètres avant de toucher au but (~12h), nous sommes interpelé par Antoine, qui tient un restaurant et loue quelques bungallows au bord de la route. Après son petit argumentaire pour nous expliquer que ses concurents (à quelques km, juste à côté des piscines naturelles) sont des nazes, on décide de manger là au retour, on passe commande et on lui prend une bouteille d'eau pour affronter les 10 kilomètres restant.
C'est pendant ces derniers kilomètres (toujours beaucoup de montés) qu'on se rend compte qu'on est vraiment épuisés... mais on arrive enfin à la pointe nord.
On est tellement impatients de se tremper qu'on a pas le courage d'aller jusqu'au piscines: on se jette dans le premier bout de mer accessible !
Cette fois, on pense aux photos:
Requinqués par ce petit bain, retour sur les vélos, direction "Chez Antoine". Là on commence vraiment à s'inquiéter: on meurt de faim et on se demande si on arrivera à rentrer à l'hôtel!
Chaque chose en son temps, d'abord: manger.
(le panneau, c'est une nageoire de baleine)
Au menu: salade de papaye, poisson coco avec riz et frites de patates douces et beignets de bananes. Antoine nous fait la conversation: son passé de marin (lui aussi) et ses soucis avec ses fameux concurrents au nord !
L'épisode de l'addition mérite d'être raconté en détails:
On est bien rassasié mais il ne faut pas tarder à partir, on a encore beaucoup de route et la nuit tombe vite ici. On va donc payer (toujours un peu stressés par les kilomètres restant).
Antoine: Ca fait 19000 ariarys... (un peu plus de 8€)
Moi: On va vous prendre une bouteille d'eau en plus.
Antoine: Houla !
... Antoine nous donne une bouteille, sort une feuille et un crayon, et comence à poser son addition...
... réflexion intense... environ 5 min...
Antoine: Bon, donc ça nous fait 21200 ariarys.
Moi: Voila 25000 !
... grand soupir d'Antoine...
Antoine: Pfoulala, c'est compliqué la monnaie !
... Il repart pour poser son nouveau calcul, ça risque d'être encore un peu long...
Nous: Ca fait 4800 de monnaie !
(oui, on s'est planté de 1000, mais on était vraiment crevés aussi !)
... vu son sourire, Antoine à l'air ravi qu'on lui épargne de faire une soustraction!
Antoine: Hé, hé ! C'est compliqué la monnaie !
... Il farfouille derrière son comptoir et y trouve 1 ou 2 billets... le compte n'y est pas.
... Nouveau soupir...
Antoine: Pfiou, c'est compliqué la monnaie!
... Il sort de derrière son comptoir, grimpe sur une chaise et fouille entre les poutres et le toit en tôle de son resto... il en tire quelques billet de plus, recompte... toujours pas le compte!
Alors il commence à tourner dans son restaurant en cherchant un peu partout... pas d'autres billets en vue...
Nous: Non mais vous embettez pas, on a vu que vous produisiez de la vanille derrière l'hôtel, vous n'avez qu'à nous rendre la monnaie en vanille !
Grand sourire d'Antoine !
Antoine: Ha ben oui! Parce que c'est compliqué la monnaie !
Il sort, va voir les vendeuses de vanille qui se reposaient à l'ombre dehors, puis il revient avec une énorme poignée de vanille!
Antoine: Et voilà !
Nous: Le compte est bon !
Le moral remonté par l'épisode, on repart, pas de temps à perdre: le soleil commence à descendre !
Sauf que c'est dur d'être pressé à Madagascar: quand on repasse à Ifotatra, Christian est toujours devant sa case et nous interpelle de nouveau !
Il tient absolument à nous faire visiter sa case et à poursuivre la discussion. Ca à tellement l'air de lui faire plaisir qu'on cède. Il nous raconte ses correspondances et sa passion pour toutes ces petites choses qu'il reçoit de France: une carte postal du Mont-Gerbier-de-Jonc, sa correspondance avec le maire de St-Priest (jumelée avec Ifotatra).
On lui donne notre adresse, on prend la sienne et on lui promet de lui écrire. Ca a vraiment l'air de lui faire plaisir, il nous fait cadeau de tout ce qu'il a en clous de girofle.
Et puis on repart (le commence baisse dangeureusement). Les gens que l'on croise dans les villages ont l'air encore plus souriants, les gamins sortent des cases pour nous faire de grands "bonjour"... du coup on a du mal à être inquiets pour notre trajet retour !
Finalement, tout est bien qui finit bien: on arrive à "La Crique" juste avant la nuit (mais vraiment juste !), épuisés, mais heureux!
jeudi 30 octobre 2008
Presqu'île d'Ampanihy
Après la pause au "paradis d'Ampanihy", nous nous dirigeons vers le "port" à pirogue dans la mangrove, à Anfiaty:
Nous embarqueons dans la pirogue et c'est parti pour une balade dans la mangrove...L'eau de mer est mélangée à l'eau douce, il y a une faune et une flore dense!Des poissons et des animaux d'eau douce et d'eau de mer ...
Des martins pêcheurs (dits "vince" là bas) superbes, mais très durs à photographier!
Nous embarqueons dans la pirogue et c'est parti pour une balade dans la mangrove...L'eau de mer est mélangée à l'eau douce, il y a une faune et une flore dense!Des poissons et des animaux d'eau douce et d'eau de mer ...
Des martins pêcheurs (dits "vince" là bas) superbes, mais très durs à photographier!
On arrive sur une grande baie:
Nous acostons la pirogue dans un petit coin à peine visible à distance, heureusement que nous avons un guide.On se dirige ensuite sur un petit chemin sabloneux dans une végétation plus sèche, qui n'a rien à voir avec celle qu'on venait de voir jusqu'ici:
On commence à apercevoir l'océan et le lagon!!
Au bout du chemin, la récompense après une matinée de marche:
Une plage sublime, intacte, très propre comme quasi partout où nous sommes allés, ici tout est propre, les gens sont très respectueux et la nature offre un panorama de rêve! Il n'y a personne, l'endroit semble bien préservé, comme toute l'île Sainte Marie
Nous acostons la pirogue dans un petit coin à peine visible à distance, heureusement que nous avons un guide.On se dirige ensuite sur un petit chemin sabloneux dans une végétation plus sèche, qui n'a rien à voir avec celle qu'on venait de voir jusqu'ici:
On commence à apercevoir l'océan et le lagon!!
Au bout du chemin, la récompense après une matinée de marche:
Une plage sublime, intacte, très propre comme quasi partout où nous sommes allés, ici tout est propre, les gens sont très respectueux et la nature offre un panorama de rêve! Il n'y a personne, l'endroit semble bien préservé, comme toute l'île Sainte Marie
Nous avons évidement profité du lagon de l'océan indien, toujours chaud et une eau transparente! On voit les vagues au fond qui arrivent sur la barrière de corail
On est super contents!:
Nous avions évidement oublié la crème solaire, l'anti moustique, les serviettes de bains...donc il a fallu sécher au soleil pour repartir:
On a pas envie de repartir tellement c'est chouette:
Il y a des pêcheurs, ici la nature est belle, mais aussi très généreuse! il y a vraiment beaucoup de poissons
On repart doucement..nous retournons à Anfiaty, on reprend donc le trajet en pirogue dans la mangrove. Le soleil tape très fort !
Le repas au "paradis d'Anfiaty" était excellent! surtout le dessert "surprise"! de la noix de coco fumée, avec de la vanille...quel régal ! Vraiment nous avons adoré ce restaurant "le paradis d'Anfiaty", prix très raisonnable et repas délicieux! tenu par des locaux.
Certains touristes y vont en arrivant en 4x4 mais c'est dommage car la balade à pied bien que longue est vraiment superbe et vaut le détour.
Pour rentrer à la Crique, notre guide nous fait passer par un chemin différent, avec encore plein de paysages différents.
Des plans d'ananas très colorés ! ici les ananas sont bien meilleurs qu'en France, ils ne sont pas acides du tout, plus fondants et plus sucrés. Normal ici ceux qu'on mange n'ont pas fait des heures d'avion.
Les paysages se suivent et ne se ressemblent pas, même si nous sommes très fatigués par cette journée de marche, on en prend plein la vue.
A notre arrivée, comme tous les soirs nous allons voir les poissons lune et autres poissons de l'océan indien en faisant du snorkeling, nous voyons chaque jour de nouveaux poissons, tous colorés et vraiment jolis.
Avec toujours à nos côté un oiseau chanteur qui a tout un tas de mélodies à son répertoire!
Sur son cocotier:
et aussi sur la plage:
On est super contents!:
Nous avions évidement oublié la crème solaire, l'anti moustique, les serviettes de bains...donc il a fallu sécher au soleil pour repartir:
On a pas envie de repartir tellement c'est chouette:
Il y a des pêcheurs, ici la nature est belle, mais aussi très généreuse! il y a vraiment beaucoup de poissons
On repart doucement..nous retournons à Anfiaty, on reprend donc le trajet en pirogue dans la mangrove. Le soleil tape très fort !
Le repas au "paradis d'Anfiaty" était excellent! surtout le dessert "surprise"! de la noix de coco fumée, avec de la vanille...quel régal ! Vraiment nous avons adoré ce restaurant "le paradis d'Anfiaty", prix très raisonnable et repas délicieux! tenu par des locaux.
Certains touristes y vont en arrivant en 4x4 mais c'est dommage car la balade à pied bien que longue est vraiment superbe et vaut le détour.
Pour rentrer à la Crique, notre guide nous fait passer par un chemin différent, avec encore plein de paysages différents.
Des plans d'ananas très colorés ! ici les ananas sont bien meilleurs qu'en France, ils ne sont pas acides du tout, plus fondants et plus sucrés. Normal ici ceux qu'on mange n'ont pas fait des heures d'avion.
Les paysages se suivent et ne se ressemblent pas, même si nous sommes très fatigués par cette journée de marche, on en prend plein la vue.
A notre arrivée, comme tous les soirs nous allons voir les poissons lune et autres poissons de l'océan indien en faisant du snorkeling, nous voyons chaque jour de nouveaux poissons, tous colorés et vraiment jolis.
Avec toujours à nos côté un oiseau chanteur qui a tout un tas de mélodies à son répertoire!
Sur son cocotier:
et aussi sur la plage:
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